Ci-dessous 2 illustrations anciennes de la Sarcelle d'été:

En wallonie, elle est placée en catégorie critique (CR) sur la liste rouge des oiseaux nicheurs.

Pour la Flandre, je ne sais pas...la Belgique étant un pays compliqué, il est souvent difficile de trouver facilement une réponse simple à une question qui déborde des frontières linguistiques !

A votre avis, de quel fruit s'agit-il ?

La réponse est tout en dessous...mais ne trichez pas !

Comme d'habitude, si vous réussissez à répondre à cette question...il n'y a rien à gagner !

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C'est bien un fruit...les graines sont à l'intérieur

Non, ce n'est pas du raisin....

Voici une photo "en situation"...

... malheureusement, les feuilles, très abimées, ne vous aident pas beaucoup !

Voici la fleur, qui n'est plus de saison...

... la photo date de juillet....

Cette plante est largement cultivée chez nous....

... elle est à la base du plat national belge....

C'est...

 ...

...

...

La pomme de terre !

Pour faire mon pédant, je vous informe que ce que l'on en mange, ce n'est pas la racine, mais un tubercule: c'est à dire un renflement de la partie souterraine de la tige !

Je présume que, libéralisme et concurrence obligent, nos responsables des aménagements routiers sous-traitent la fabrication des panneaux de signalisation au Kazakhstan ou en  Chine...

Et, apparemment, le contrôle de conformité doit être fait par un Ukrainien dislexique...

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Vous allez me répondre que, comme de toute façon de plus en plus de gens ont une orthographe déplorable, on n'y verra que du feu ....

Petite note de bas de page, pour éviter tout malentendu: je n'ai rien contre les Kazakhs, les Chinois et les Ukrainiens !

Le WWF Belgique vient de publier son

     "Rapport planète vivante - la nature en Belgique"

Vous le trouverez ICI.

Je vous en conseille la lecture....

En ce qui concerne l'avifaune belge, les chiffres publiés ne sont pas des plus optimistes !

 L'étude montre que pour la période 1990-2018, en ce qui concerne l'avifaune belge:

• 54 % des espèces d'oiseaux sont en régression
• 20 % des espèces sont en augmentation
• 22 % des espèces sont stables
• 4 % des espèces n'ont pas été évaluées

Comme on le voit, les 20 % d'espèces qui prospèrent sont loin de compenser les 54 % d'espèces qui périclitent !

 ... même à la découverte de textes écrits par des auteurs faisant partie du patrimoine littéraire belge...

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Les oiseaux au printemps

Octave Pirmez (1832 - 1883)

"Le printemps est de retour. La nature, tourmentée par un long hiver, se faisait vieille et chagrine ; la voici qui redevient enfant, folâtre enfant qui secoue au vent tiède sa chevelure parfumée ; erre partout en son généreux abandon, faisant croître les plantes et les fleurs sous ses pas. Les oiseaux volent devant elle en gazouillant leur chant de joyeuse arrivée ; ils viennent reconnaître les moindres branches des arbustes où aux étés derniers ils chantaient la joie de vivre. Que sont devenus pendant l’hiver les oiseaux fidèles ? Se seraient-ils éloignés si les souches d’une forêt hospitalière leur avaient offert un doux abri ? Mais, quand tout est couvert de neige, quand la gelée durcit la terre, comment vivre ? Comment se poser sur l’arbre roidi par le givre ? Comment éviter l’œil clair de l’oiseau de proie qui plane sur la forêt dépouillée ?

La saison des périls est passée ; le soleil qui fertilise a reparu ; l’arbuste bourgeonne ; la verdure çà et là obscurcit les branches, et de joyeuses volées emplissent les bois. Fauvettes à tête noire, verdiers, bruants, rossignols, vont et viennent vivement d’un arbre à l’autre, et des arbres au sentier, porteurs de fétus, de duvet, de racines. La fauvette à tête noire, la confiante couveuse, amie des jasmins, y attache franchement son nid, qu’à peine elle achève. Les verdiers, ces moineaux des arbres verts, s’accouplent à la cime des genévriers, restent immobiles aux heures brûlantes du jour. Leurs deux notes, jetées sans trêve, sont comme un écho de la sève printanière. Le bruant, chantre des hauts peupliers et de la lisière des forêts, va pondre aux fourrés de ronces, pour déchirer les mains imprudentes qui tenteraient de lui dérober sa couvée . Son cri grinçant s’allie au bruit des ruisseaux sur les cailloux, dans les vallons déserts. Le passereau inspiré, le rossignol, étale son large nid de feuillage dans l’ortie, près de la souche, sans frayeur des bêtes de maraude. Il y dépose, à la garde de dieu, des œufs sombres d’où doivent éclore des chants limpides qui feront retentir les halliers. L’enthousiasme de son amour le prive de la prudence. Peut-être, dans la paix des nuits étoilées, ses chansons éclatantes conjureront les dangers."

Je n'aurais pas dit mieux !

Même s'il faut bien avouer que le style nous en paraît un peu suranné....

... c'est la saison: nos vaillants chasseurs vont, au péril de leur vie, lutter farouchement, en pleine nature hostile, contre les animaux sauvages pour nous ramener de belles pièces de gibier que nous aurons le plaisir de déguster lors de nos ripailles de réveillon....

Ne vous leurrez pas: tout cela n'est que légende et... commerce !

Bon appétit...

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... à Maffle (région de Ath, province du Hainaut, Belgique), dans un site d'anciennes carrières de pierre.

La saison n'est pas trop propice à l'observation d'oiseaux... mais ce n'est pas une raison pour ranger mes godasses...

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Des images en vrac, qui traînent depuis un bout de temps dans mes archives et que je conserve en me disant: "ça pourra sans doute servir un jour..."

Comme mes activités orniho tournent pour le moment au ralenti, j'en profite pour déverser toutes ces images dans ce post...

Vous allez me dire que c'est du grand n'importe quoi !... Ben oui !

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Il est parfois agréable de relire un des grands classiques du naturalisme, et particulièrement un auteur qui s’est attaché à décrire et à classer les connaissances ornithologiques de son époque…

Je vous propose donc un petit extrait du tome 7 de l’ « Histoire naturelle des oiseaux » de Georges-Louis Leclerc de Buffon, disponible (entre autre) sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale de France (BNF).

Je vous ai choisi un petit passage de son article consacré au Pic vert :

« Le pic vert est le plus connu des pics, et le plus commun dans nos bois. Il arrive au printemps et fait retentir les forêts de cris aigus et durs, tiacacan, tiacacan, que l’on entend de loin et qu’il jette surtout en volant par élans et par bonds ; il plonge, se relève et trace en l’air des arcs ondulés, ce qu’il n’empêche pas qu’il ne s’y soutienne assez longtemps ; et quoiqu’il ne s’élève qu’à une petite hauteur, il franchit d’assez grands intervalles de terres découvertes pour passer d’une forêt à l’autre.

Dans le temps de la pariade, il a de plus que son cri ordinaire un appel d’amour qui ressemble en quelque manière à un éclat de rire bruyant et continu, tio tio tio, tio tio tio, répété jusqu’à trente et quarante fois de suite.

Le pic vert se tient à terre, plus souvent que les autres pics, surtout près des fourmilières, où l’on est assez sûr de le trouver et même de le prendre avec des lacets. Il attend les fourmis au passage, couchant sa longue langue dans le petit sentier qu’elles ont coutume de tracer et de suivre à la file ; et lorsqu’il sent sa langue couverte de ces insectes, il la retire pour les avaler ; mais si les fourmis ne sont pas en mouvement et lorsque le froid les tient encore renfermées, il va sur la fourmilière, l’ouvre avec les pieds et le bec et s’établissant au milieu de la brèche qu’il vient de faire il les saisit à son aise et avale aussi leurs chrysalides… etc, etc... »

Buffon – Histoire naturelle des oiseaux – Tome 7 – 1780

Le style peut en paraître désuet mais je trouve intéressante cette façon d’aborder une espèce en décrivant certains aspects de son comportement avec beaucoup de minutie. Cela traduit un sens de l’observation bien affûté…

… Du moins on pourrait le croire et on s’attendrait donc à trouver dans cet article une description bien détaillée de son plumage, de sa morphologie….

Mais, hélas, il n’en est rien : Buffon se contente de répertorier les différentes descriptions (sommaires!) de différents auteurs sans trop s’avancer: on a ici affaire à une compilation critique de différentes sources… un peu comme si Buffon n’avait jamais de lui-même observé un Pic vert !

Cette histoire naturelle des oiseaux consiste donc en une longue discussion (il y en a 9 tomes!) sur l’état des connaissances ornithologiques du 18° siècle. Il faut bien avouer que tout cela fait un peu fouillis… Comme l’étaient les connaissances de l’époque : un des mérites de Buffon est d’avoir mis tout cela à plat ; c’est ce qu’on pourrait appeler une « somme des connaissances ».

Dans cette « somme des connaissances », Buffon remonte parfois très loin… jusqu’à la Rome antique :

« le Pic tenait le premier rang dans les auspices. Son histoire ou plutôt sa fable mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural, dont les signes étaient interprétés, les mouvements significatifs et les apparitions fatales »

Bref, une lecture souvent plaisante, parfois instructive… mais aussi déconcertante !

D’autant plus que Buffon n’a pas utilisé la classification de Linné, qui avait le mérite d’utiliser une méthode plus scientifique et plus rigoureuse, bien que, elle-aussi, balbutiante à l’époque. Buffon a préféré faire œuvre personnelle en proposant un système de classement qui considérait les oiseaux géographiquement proches (c’est à dire européens) et à y rattacher des oiseaux plus lointains mais ayant des caractères morphologiques proches…. Oiseaux lointains dont il n’avait connaissance que par d’autres auteurs ou observateurs peut-être pas toujours trop fiables...

J'ai assisté hier, jeudi 3 août, au concert du groupe "Rammstein", au stade roi Baudoin à Bruxelles.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, voici une vidéo présentant une partie du spectacle d'hier soir:

N'en profitez pas pour critiquer mes goûts musicaux ! Ils sont très éclectiques (ça va de Rachmaninov au hard-rock mongol... en passant par tout ce qu'on peut trouver entre ces deux extrêmes... fin de la parenthèse)

Je vous décris un peu l'ambiance: une musique poussée à fond, avec énormément de basses (j'en ai encore les oreilles tremblantes !), des flammes, de la fumée, des feux d'artifice, une énorme puissance lumineuse, des milliers de personnes enthousiastes...

Bref, rien de bien reposant (je ne voudrais pas habiter dans les environs du stade, particulièrement durant ce genre d'évènement !)...

Et, malgré tout ce chahut, bien tranquillement, à leur aise, indifférentes à tout ce bazar, des chauves-souris survolaient le stade, probablement à la chasse aux insectes... comme si de rien n'était !

Je ne suis pas un spécialiste des chiroptères, mais je ne m'attendais pas à en observer dans ce genre d'ambiance. J'ai trouvé cela très étonnant; c'est pourquoi je me permets de vous en parler ici...

NB: je ne suis pas l'auteur des images présentées:

• Vidéo: Steven De Groot, sur YouTube
• photo: Barracuda1983 (Vikidia.org)

Les Mouflons de la baie de Somme...

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Le Mouflon (dans ce cas le Mouflon de Corse: Ovis aries musimon, une sous-espèce sauvage du Mouton domestique Ovis aries) est un animal de montagne... mais que fait-il ici en plaine, dans la baie de Somme ?

Il a tout simplement été importé par les chasseurs pour pallier au manque de gibier local. Les chasseurs, trouvant probablement frustrant de devoir se contenter de tirer sur des canards, ont sans doute souhaité pouvoir exercer leur talent sur des animaux plus dignes de leur grand courage.... Il est probablement plus valorisant de rapporter un Mouflon à bobonne pour le repas du soir qu'un banal canard...

Il est amusant d'entendre les défenseurs de la chasse se prévaloir d'être des défenseurs de la nature, des restaurateurs de l'équilibre des espèces, des protecteurs de la biodiversité et des hérauts du respect de l'animal.... Et d'importer des Mouflons... Cherchez l'incohérence...

Sur les paquets de cigarettes il est, à juste titre, écrit "le tabac nuit à la santé".... de même sur le canon des fusils de chasse on devrait graver "la chasse rend un peu con"....

Cet avis n'engage que moi... et je n'en dirai pas plus: ces gens ont des fusils !

Camargue, suite mais pas fin....

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Voici une deuxième rafale de photos d'Andalousie...

...Pour rappel: en vrac, sans logique particulière...

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Continuons notre balade en Algarve...

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 Un Traquet motteux, un peu poseur, m'offre une séance photo :

Ce Grand Cormoran a un look un peu "punck" !

[Cliquer sur les images pour les agrandir] [licence]

A Uitkerke, en plus des Barges à queue noire, il y avait aussi d'autres choses à voir...

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Petit retour en islande, en juillet 1970.

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Je continue à vous balader du côté d'Arcachon...

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Ci dessous, 2 oiseaux intéressants

Je vous les présente, même si les photos ne sont pas top....

Retour en Algarve...

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A Schiermonnikoog, quelques-uns des oiseaux présents sur l'étang Westerplas...

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Tout ce petit monde sur l'étang attire aussi les rapaces....

Pour le moment, on reste encore en Camargue !

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Petite plongée dans mes archives islandaises: quelques images d'un voyage ornitho en Islande en Juillet 2017.

Des photos consacrées à ce voyage ont déjà été présentées sur ce blog.

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Après l'étape dans l'oasis de Muntassar, nous passons dans la région sud d'Oman, le Dhofar.

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Retour aux images de mon voyage au Sultanat d'Oman...

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Stay tuned !

Toujours au Sultanat d'Oman...

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J'espère que vous n'en avez pas assez... parce qu'il y en aura encore !