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Photos en errance
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28 février 2021

Roy Lichtenstein au BAM

Le BAM (Beaux-Arts Mons) propose une superbe exposition d'oeuvres de Roy Lichtenstein.

Je vous la recommande vivement...

En voici quelques images, non commentées: à vous de vous faire votre propre opinion...

Petit avertissement habituel: la photographie dans une salle d'exposition est soumise à de nombreux aléas (interdiction d'utiliser un pied, reflets, lumières non adaptées, ombres parasites...etc...). Ceci explique que la qualité des images n'est pas toujours d'un bon niveau. Il faut donc considérer cet article comme une invitation à la découverte plutôt que comme un reportage....

[Cliquer sur les images pour les agrandir, survoler les images pour visualiser la légende]

 

invitation

 

 

American Indian Theme II

 

 

Roy Lichtenstein au BAM

 

The Oval Office

 

 

Reflexion On Girl

 

 

Nude Reading

 

 

Roy Lichtenstein au BAM

 

The Mask

 

 

Roy Lichtenstein au BAM

 

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26 février 2021

Deux piafs...

Saisis au hasard d'une petite balade... dans un environnement encore enneigé...

[Cliquer sur les images pour les agrandir, survoler les images pour visualiser la légende] Contrat Creative Commons

 

Pic épeiche

 

Merle noir

22 février 2021

Stéphanie Maillard...une découverte esthétique !

A voir au centre Victor Jara à Soignies une exposition consacrée à Stéphanie Maillard. Une très belle découverte....

...que je ne commente pas: à vous de vous en faire votre propre opinion... et d'aller voir sur place si vous en avez le loisir...

Petit avertissement habituel: la photographie dans une salle d'exposition est soumise à de nombreux aléas (interdiction d'utiliser un pied, reflets, lumières non adaptées, ombres parasites...etc...). Ceci explique que la qualité des images n'est pas toujours d'un bon niveau. Il faut donc considérer cet article comme une invitation à la découverte plutôt que comme un reportage....

 

invitation

 

 

Stéphanie Maillard - Esprits

 

 

Stéphanie Maillard - Tourbillon

 

 

Stéphanie Maillard - Paux karmique

 

 

Stéphanie Maillard - Sanguine (Phénix)

 

 

Stéphanie Maillard - Artifices

21 février 2021

Petits piafs remuants...

Mésange bleue et Roitelet huppé: pas toujours faciles à photographier, car très remuants, surtout le roitelet... Donc, quand ces acrobates font une pause, il faut en profiter !

[Cliquer sur les images pour les agrandir, survoler les images pour visualiser la légende] Contrat Creative Commons

 

Mésange bleue

 

 

Mésange bleue

 

Roitelet huppé

 

 

Roitelet huppé

 

Roitelet huppé

18 février 2021

Tout(?) sur... le Faucon crécerelle

[Cliquer sur les images pour les agrandir] Contrat Creative Commons

Tout ? Non, bien évidemment : il y aurait beaucoup plus à en dire…

Pourquoi le Faucon crécerelle ? Parce ce que, chez nous, en Belgique c’est un oiseau que l’on peut facilement observer…

 

de ijzermonding_nieuport_2015-10-25--11

Un peu de taxonomie pour commencer?

Oui ! Mais pas trop et assez vite… en général beaucoup considèrent cela comme indigeste… et c’est un tort !

Pour faire bref, le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) appartient au genre Falco de la famille des falconidae, la seule famille de l’ordre des Falconiformes.

Pour être complet, ce Falco tinnunculus se décline en 11 sous-espèces (pour le moment, le propre de la taxonomie est d’être fréquemment remise en question!)

Ce genre Falco regroupe 39 espèces ; le crécerelle a donc de nombreux voisins très proches dans l’arbre phylogénétique : en Belgique, on observe fréquemment le Faucon pèlerin et le Faucon hobereau, plus rarement le Faucon émerillon et le Faucon kobez.

Quand aux Buses, Busards, Éperviers, Bondrée… etc. .. ils sont classés dans l’ordre des Accipitriformes et ne sont donc que des ‘cousins’ assez lointains du crécerelle, malgré leur mode de vie et de chasse fort semblables.

 

Où et quand le chercher chez nous ?

Facile : pour faire simple, en Belgique, on le trouve partout et tout le temps !

Il préfère les espaces dégagés : champs, pâtures, lisières de forêt… Il semble en plus apprécier le bord des routes. On ne l’observera pas au fin fond des forêts ardennaises, mais on le retrouve dès qu’on quitte le couvert forestier.

Il n’est pas en régression en Belgique : les observations reportées sur le site observations.be font état de plus de 60.000 individus recensés en 2020… qui semble être une année assez faste pour cette espèce, : en effet ’seulement’ 30 à 37.000 individus avaient été notés annuellement entre 2015 et 2019. Cependant le nombre d’observateurs à lui aussi augmenté dans la même proportion en 2020… donc ces statistiques sont à relativiser…

Si vous êtes un grand voyageur, vous le verrez dans la majeure partie du paléarctique (excepté en Sibérie), en Afrique subsaharienne et en Asie. Par contre, n’espérez pas le voir en Amérique (nord et sud) en Australie et en Océanie.

 

Que met-il à son menu ?

C’est un amateur de viande fraîche ! Il chasse principalement les petits mammifères, surtout les campagnols et les mulots. Mais, si nécessaire, il peut se contenter d’insectes, de batraciens, de reptiles et même de petits oiseaux.

Une étude de l’université de Lyon (assez ancienne) renseignait en son temps les proportions suivantes :

Petits rongeurs

72 %

Insectes

18 %

Batraciens, serpents, lézards

5 %

Petits oiseaux

5 %

 

Il repère sa proie soit à l’affût sur un poteau, soit en pratiquant le vol stationnaire dit du Saint-Esprit (vol battu, face au vent, pratiqué comme substitut à l’affût lorsque des perchoirs ne sont pas disponibles). Il pique ensuite dessus pour la capturer au sol. Même les petits oiseaux sont capturés de cette manière et non pas en vol.

Il dispose d’un atout non négligeable pour optimiser sa chasse : comme de nombreux oiseaux (peut-être tous), il perçoit les ultraviolets, or les micro-mammifères excrètent dans leurs urines des substances qui réfléchissent les ultraviolets émis par le soleil. Le crécerelle est donc capable de « visualiser » les pistes utilisées par ses proies. Il ne lui reste qu’à se poster à l’affût à l’aplomb de ces endroits stratégiques. Il ne chasse donc pas au hasard mais il utilise une tactique qui consiste à se déplacer de poste d’affût en poste d’affût. Cette stratégie lui permet de compenser le peu de succès de la plupart de ses tentatives de capture...

De plus comme tous les rapaces, sa vue est extrêmement développée : on dit qu’il peut distinguer un insecte de 2 mm à 18 mètres de distance… ce n’est pas donné à tout le monde!

Les proies capturées seront mangées à même le sol ou sur un perchoir et seront pour la plupart dépecées avant d’être ingérées, ce qui explique que les pelotes de réjection du crécerelle ne contiennent quasiment jamais d’os.

 

Et les plaisirs de la vie de famille ?

Le dimorphisme sexuel est bien tranché : si les conditions d’observation sont bonnes, il n’y a aucune difficulté à distinguer mâle et femelle. Je ne vous ferai pas ici l’injure de reprendre les différents critères d’identification, je vous renvoie à votre guide de terrain préféré…

Il est monogame et fidèle à son site de reproduction. La parade nuptiale commence dès la fin de l’hiver, en mars. Les vols nuptiaux alternent les vols circulaires, des poursuites, des simulacres d’attaque et des présentations de proie du mâle à la femelle. Cela peut parfois être assez acrobatique !

Pour ce qui est de la nidification, ce n’est pas un bâtisseur, il s’adapte à ce qu’il trouve : des nichoirs (qui semblent avoir beaucoup de succès), des cavités naturelles ou artificielles, des anciens nids de corvidés...Si nécessaire son activité de construction se limite au renforcement de vieux nids trop déglingués… Il lui arrive même parfois de pondre directement sur le sol….

La ponte de 5 à 6 œufs a lieu dans la seconde moitié d’avril. La couvaison d’une durée de 30 jours démarre après la ponte du dernier œuf, de façon à synchroniser les éclosions. Le mâle n’y participe pas ; pendant cette période son rôle se limite à apporter des proies à la femelle. Ces proies seront déposées à proximité du nid ; madame ne sera pas servie au lit !

Après l’éclosion, les jeunes resteront environ 30 jours au nid. Ils quittent donc le nid dans la seconde quinzaine de juin. Ils seront encore nourris par les parents à proximité du nid jusqu’en août-septembre. Ensuite… chacun pour soi : les jeunes se disperseront souvent à grande distance et s’établiront sur des territoires bien éloignés de leurs parents.

On estime que, sur les 5 à 6 œufs pondus, de 3 à 4 jeunes quitteront le nid. Le succès de la reproduction est donc loin d’être négligeable. Mais le premier hiver peut être très difficile à passer pour les jeunes !

Restera donc à voir quel sera l’influence du réchauffement climatique et de la douceur nouvelle de nos hivers… Mais beaucoup d’espèces auront des soucis avec ce problème de réchauffement !

La longévité du crécerelle est estimée à 15 ans.

 

Migration ?

En Belgique, ‘nos’  crécerelles sont sédentaires : ils passent donc l’hiver chez nous.

Mais l’espèce est partiellement migratrice : les crécerelles nordiques (Scandinavie, Allemagne) migrent et on peut, chez nous, observer un pic de passage pré-nuptial en mars et un pic post-nuptial en septembre-octobre.

Cependant, en hiver, si les conditions météo sont trop défavorables, notamment si de longues périodes de couvert neigeux abondant perturbent la chasse, nos crécerelles peuvent faire preuve d’erratisme et descendre un peu vers le sud pour y trouver des conditions de subsistance plus propices.

 

De plus ?

Si vous avez des remarques, des objections, des compléments d’information… n’hésitez pas à m’en faire part…

 

Assez de bla bla, voici une photo….

Faucon crécerelle

Une petite devinette…

Les faucons portent la ‘moustache’… et ce n’est pas pour des raisons esthétiques…

Cette ligne sombre plus ou moins épaisse, qui part du dessous de l’œil et qui traverse la joue, sert à absorber le rayonnement solaire et donc à limiter l’éblouissement !

Cette propriété est d’ailleurs exploitée par certains sportifs qui tracent une grosse ligne à la graisse noire sous l’œil ; c’est la pratique du ‘eye-blak’, populaire chez les joueurs de football américain et de base-ball . Ce n’est donc pas une ‘peinture de guerre’ destinée à impressionner l’adversaire, mais une astuce qui permet d’être moins ébloui par le soleil. Des études scientifiques sérieuses ont confirmé cette propriété !

On peut remarquer que beaucoup de rapaces, bien que n’ayant pas de moustaches comme les faucons, ont l’œil entouré de plumes sombres….

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15 février 2021

Neige...

Le redoux s'installe chez nous, la neige est en train de fondre et disparaîtra bien vite.

Je vais donc déjà jouer la carte de la nostalgie et vous proposer... quelques images prises sous la neige il y a quelques jours...

Je sais, c'est à contretemps et un peu décalé !

[Cliquer sur les images pour les agrandir, survoler les images pour visualiser la légende] Contrat Creative Commons

 

vue bouchée

 

white

 

ici on cultive des piquets...ça résiste au gel !

 

soun mini fjord

 

 

texture glaciale

 

une île ?

 

une île avec un palmier ? (et beaucoup d'imagination !)

 

Un peu de couleur pour réchauffer ce monde en noir et blanc...

les trois taches

13 février 2021

Rougegorge familier

Un oiseau facile à observer en cette période de froid.

Même en dehors de toute période de stress (et le froid est pour les oiseaux une période de gros stress), cette espèce est facilement attirée par la présence humaine: il semble être particulièrement curieux et s'approche volontiers des humains, même si ceux-ci sont en groupe.

Il me semble que l'espèce se porte particulièrement bien cette année, peut-être suite au radoucissement de nos hivers; mais ce n'est qu'une impression, à confirmer par des rélévés plus exhaustifs ! Il est malheureusement possible que la vague de froid que nous subissons depuis une semaine fasse des dégâts dans les populations de certains passereaux. N'oubliez donc pas d'alimenter vos mangeoires....

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Rougegorge familier

 

 

pour se protéger du froid... que des plumes !

 

 

11 février 2021

Une petite balade du côté de Philippeville

J'ai profité d'une période météo plus clémente, avant la neige et les grands froids de ces derniers jours pour faire une petite sortie en boucle entre Samart et Sautour, dans la région de Philippeville (province de Namur, région wallonne, Belgique). Une jolie balade qui passe par deux petits villages assez typiques...

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le château-ferme de Samart

 

il ne doit pas être tout jeune celui-ci !

 

ici, on a la paix, et, en prime, un beau paysage !

 

le dos du château-ferme

 

un élément château !

 

Samart

 

pâture

 

traces de castors dans la vallée de l'hermeton

 

calme et sérénité...

 

les hauteurs de Sautour... il n'a plus qu'à y monter !

 

pâture

 

pompe

 

 

qui dit que je ne suis pas sportif ?...je fais des pompes !

 

 

parlotte près du puit. ça devait être une discussion très importante puisqu'on a décidé de l'immortaliser dans un bas-relief !

 

 

arrivée dans le haut de Sautour, après une bonne grimpette !

 

village

 

 

la pierre domine

 

 

la porte de la chapelle

 

 

toc toc

 

 

sortie de secours ?

 

 

la cour du château-ferme de Samart

8 février 2021

Un Chardonneret snobinard...

Ce Chardonneret élégant m'a snobé pendant toute la prise de vue: il n'a pas daigné se retourner... et pourtant, malgré ma discrétion, il était conscient de ma présence...

Donc, je vous propose un dos de Chardonneret !

[Cliquer sur les images pour les agrandir] Contrat Creative Commons

 

Chardonneret élégant

 

 

Chardonneret élégant

 

 

Chardonneret élégant

 

 

Chardonneret élégant

5 février 2021

La papatte des piafs... (retour aux fondamentaux)

Contrat Creative Commons

Vous imaginez vous pouvoir mettre votre jambe dans cette position ?

 

Grande Aigrette

 

Non, bien évidemment, à moins de vous casser complètement le genou ! Mais ça doit faire mal…

Or cette Aigrette arrive à le faire… alors ? Elle a un genou monté à l’envers ?

Eh bien, non ! Son genou se plie dans le même sens que le vôtre !

L’explication tient au fait que ce qui semble être un genou est en fait un… talon !

Cet échassier paraît donc avoir le talon en plein milieu de la jambe !

 

Un petit schéma vaut mieux qu’un long discours ténébreux :

squelette

Le tibia et le genou se trouvent chez la plupart des oiseaux cachés par le plumage et les seules parties visibles de la patte sont le fémur, le talon, le carpe (tous les os carpiens sont fusionnés en un seul carpe) et les doigts.

La pliure de la jambe est donc la même que chez l’être humain… les os sont simplement proportionnés différemment. Votre jambe est donc tout à fait comparable à la patte d’un oiseau, tout au moins en ce qui concerne son squelette et les oiseaux ne sont donc pas « montés à l’envers » !

 

Tout les ornitho le savent ?… peut-être mais il n’est jamais inutile de rappeler une évidence !

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