J'abandonne les alcidés (mais j'y reviendrai) pour faire un petit tour du côté des limicoles.

Pour commencer, voici une espèce qui vaut le voyage: le Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus).

Il est bon de savoir que chez les Phalaropes, contrairement à la plupart des espèces, c'est la femelle qui porte la culotte : c'est elle qui a le plumage le plus éclatant, c'est elle qui parade pour séduire le mâle, c'est elle qui délimite le territoire...Le mâle, plus terne, s'occupera de couver les oeufs...Certains y voient une similitude avec l'espèce humaine (mais je reste neutre et ne me prononcerai pas sur ce sujet!).

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Il y a d'autres Limicoles...

plus habituels chez nous...

Il y en a encores d'autres...que je présenterai plus tard...

Restons sur les falaises, auprès des colonies d'alcidés.

Voici des Guillemots de Troïl (Uria aalge) et des Guillemots de Brünnich (Uria lomvia).

Pour les Guillemots de Troïl, on y trouve à la fois la variété "normale" et la variété bridée.

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On the road again...

J'aborde les alcidés avec une série de photos consacrées au Pingouin torda (Alca torda).

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Les falaises de Latrabjarg (14 km de long et jusque 400m de haut) abritent, lors de la période de nidification, environ 40% de la population mondiale du Pingouin torda...en plus d'autres espèces d'alcidés....

Comme vous pouvez le constater: il y a du peuple!

Les routes, c'est parfois un peu bof bof!

Séance de nourrissage chez les Plongeons catmarins (Gavia stellata)

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Un peu de bla bla pour apporter quelques précisions sur les observations ornithologiques en Islande pendant la période de nidification:

• Il y a beaucoup d'oiseaux et ceux-ci sont en général peu farouches. Il est relativement aisé, pour beaucoup d'espèces, de les observer d'assez près.
• Mais il y a peu d'espèces en période de nidification: si votre espoir est de ramener de votre voyage une liste de 150 espèces, oubliez l'Islande! On compte en effet environ 70 espèces nichant sur l'île, certaines étant très localisées! Mais avec un peu de chance on peut y ajouter quelques égarés d'origine nord américaine ou arctique (l'été n'est cependant pas la saison la plus propice pour observer ces raretés! Les périodes migratoires sont plus intéressantes pour ce genre d'observations).
• Le mois de juillet est peut-être un poil trop tardif: de nombreux oiseaux commencent leur mue post-nuptiale et, pour certaines espèces, mâles et femelles se tiennent sur des sites parfois éloignés les uns des autres.

Je reviens d'un séjour ornithologique de 14 jours en Islande, séjour organisé avec compétence par Huges Dufourny, guide ornitho indépendant.

Nous avons visités les sites suivants:

• La région de Keflavik.
• La péninsule de Snaefellsnes (région de Olafsvik).
• L'île de Flatey.
• Les falaises de Latrabjarg.
• Le lac Myvatn.
• La région d'Husavik
• Geysir (détour non motivé par l'ornithologie).
• La zone déversoir du glacier Vatnajokull.

Avec, bien entendu, de nombreuses pauses destinées à l'observation des oiseaux sur tous les trajets reliant ces différents sites.

Voici une carte sur laquelle est tracé approximativement le chemin parcouru (en noir).

Un vol intérieur entre Akureyri et Reykjavik nous a permis de limiter le trajet en voiture.

Après avoir trié les images rapportées de ce séjour, je me propose de les "distiller" à petites doses sur ce blog au cours des jours et semaines qui suivent.

Voici donc, pour commencer, des images du plus gros rapace nicheur en Islande: le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), qui se livre ici à une petite gymnastique étonnante!

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Je profiterai aussi de ces publications (essentiellement consacrées à l'ornithologie) pour vous glisser quelques images paysagères (qui ne seront pas nécessairement en relation avec les images d'oiseaux proposées).

Vous vous rendrez compte sur ces images que la météo islandaise peut procurer des lumières très différentes d'une heure à l'autre!

Il y a des oies très diverses...

Entre autres:

L'Oie cendrée (Anser anser), chez nous la plus courante des oies grises...

Ici avec un oison

Nous avons aussi des oies considérées par certains comme invasives (c'est un sujet à débat...que je n'entamerai pas ici!)...

La Bernache du Canada (Branta canadensis):

L'Ouette d'Egypte (Alopochen aegyptiaca):

Ils ne resteront plus encore très longtemps chez nous....

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Cicatrices...

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 Une petite touche de couleur pour terminer...

Quelques passereaux photographiés par-ci par-là...

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Scène de tous les jours chez Monsieur et Madame Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio).

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